Passion pour le karting : mode d’emploi
Tous les amateurs de voitures l’ont souhaité, au moins une fois dans leur vie. Oser dépasser lors d’un freinage en fin de ligne droite, sortir d’une courbe avec un léger contrebraquage ou dépasser l’adversaire à l’extérieur et le laisser derrière. S’asseoir au volant d’une voiture de Formule 1 n’est cependant pas un rêve facilement réalisable, mais un privilège réservé à un cercle très restreint de pilotes professionnels. Mais, chers maniaques de la conduite à roue ouverte, tout n’est pas perdu : si vous vous contentez d’une puissance moindre, de dimensions plus réduites et de roues plus petites, une solution amusante et économique existe et s’appelle le karting.
Karting : Une F1 miniature
Oubliez les karts équipés de moteurs à 4 temps, qui sont désormais utilisés exclusivement par les loueurs et les écoles en raison de leur puissance réduite, de leur facilité de conduite et de leur fiabilité. Pour ceux qui veulent s’amuser aujourd’hui, l’impératif est le 2 temps, 125 cc, monomarque ou avec boîte de vitesses. Les karts en circulation aujourd’hui et plus répandus parmi les pilotes privés et pratiquants sont de petits véhicules à quatre roues, légers et assez puissants pour transmettre de réelles sensations de force puisque (si l’on considère les karts à vitesses les plus performantes) le 0-100 km/h peut être parcouru en 3,5 secondes environ. Pesant environ 80 kg et dotés de moteurs deux temps de 125 cm3 développant de 26 à 46 ch, ces petits bolides mordent l’asphalte grâce à des pneus qui n’ont rien à envier à ceux des voitures de série, tant sur le sec que sous la pluie. Aujourd’hui, avec l’avènement du Tag (acronyme de Touch And Go, c’est-à-dire « press and go »), il suffit de s’asseoir sur le kart, d’appuyer sur le bouton de démarrage et de se lancer sur la piste. Au revoir la poussée !
Pourquoi s’entraîner ?
Si vous pensez que la conduite d’un kart est quelque chose à prendre à la légère, vous avez tort. Dix tours de piste pour ceux qui ne sont pas entraînés peuvent signifier une pause plus longue que prévu avant de reprendre des forces et de repartir pour une nouvelle série d’épreuves, sans compter les courbatures assurées le lendemain.
Cette discipline est donc une excellente formation pour ceux qui font de la course automobile leur profession. Le karting entraîne les réflexes, les muscles, permet de développer la sensibilité nécessaire à la mise en place d’un véhicule, sa dynamique.
Par quelle catégorie commencer ?
Commençons par la première et classique distinction entre la vitesse unique et les boîtes de vitesses. Les premiers se distinguent à leur tour dans les classiques : 100 cc, le TAG le plus confortable et pratique, jusqu’au KF le plus performant et récent. Les TAG les plus courants sont ceux utilisés dans les différents championnats monotypes. En ce qui concerne les karts à boîte de vitesses, il y a un libre choix de moteur et de châssis, de différentes puissances, performances et marques, mais ici les puissances en jeu et l’effort physique augmentent beaucoup par rapport aux karts monomarques.
Si vous débutez, que vous n’avez pas de connaissances particulières en la matière, mais que vous voulez vous amuser, il est préférable d’opter pour une TAG à un seul rapport. Peu d’entretien (on parle de changer le piston après 100 litres d’essence utilisés, ce qui est très appréciable), peu de réglages et du pur plaisir. Si vous voulez participer à un championnat, vous aurez déjà la matière première pour le faire.
Sécurité, équipement et accessoire ?
Même si vous commencez progressivement, vous vous promettez d’être prudent, de ne pas oublier de vous habiller et de vous protéger de manière adéquate, dès le premier tour d’essai. La combinaison est donc fortement recommandée (pas ignifuge, elle n’est pas nécessaire et coûterait cher), les gants, les chaussures, le casque et, élément fondamental, le protège-côtes. Ce dernier accessoire n’est pas à sous-estimer : le siège du kart, rigide et très étroit, ainsi que les fortes accélérations latérales que ces moyens atteignent, rendent indispensable une protection rigide au niveau des côtes.